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Quelles influences la publicité a-t-elle dans notre sphère privée ?
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27 mars 2011

Ado : un marché d’influence.

 

 

         Il est coutume de voir, de plus en plus, des jeunes ou bien des enfants dans les clips publicitaires. Les grandes marques l’ont bien compris, ils sont un enjeu, mais surtout un moyen de vendre. Que se soit de leur propre chef ou via leurs parents, les jeunes sont de bons consommateurs. Les publicités se sont adaptées à ces derniers. Depuis les années 2000, on peut voir des publicités comme celle de Peugeot 806 avec pour slogan : « La voiture que les enfants recommandent à leurs parents. », ou bien un plus récente avec les différents spots publicitaire pour la Twingo de Renault. Le meilleur exemple est la publicité pour les forfaits de téléphone Universal Mobil. Tous les clichés des adolescents y sont déclinés mais malgré leurs différences, ils se retrouvent tous égaux : ils réclament un forfait tout en chanson.

            La musique est une des valeurs phares des adolescents, sans oublier les fringues et le sport. Les publicités ne peuvent pas passer à côté de ceci si elles souhaitent toucher cette tranche de population. Je vous laisse voir l’article d’Apple avec le clip d’Eminem, il reflète tout à fait mes explications. La marque joue sur la musique, sur un chanteur mondialement connu, mais aussi un univers : la rue. Un environnement que les jeunes se sont appropriés. Ici aussi, les marques sont présentes. Elles ont développé le « street marketing », un outil commercial redoutable qui consiste à aller à la rencontre des jeunes à travers de tracts ou d’affiches dans les lieux qu’ils côtoient au quotidien. Une publicité qui fait le melting-pot de ces valeurs et de cet environnement est quasi sûre de bien fonctionnée. Les vêtements de sport ont su jouer là dessus. Il reflète une des valeurs et allie avec cette dernière, un côté « cool » et tendance. Comme les marques Nike ou alors Converse.

            Les adolescents ont un pouvoir d’achat important. Selon une étude Consojunior effectuée par TNS Media Intelligence (mars 2004), 1,5 milliards d’euros sont perçus sous forme d’argent de poche par les 9 millions de jeunes en France,  chaque année, une somme non négligeable pour les entreprises. Pour les jeunes, comme pour nous étudiants, les marques sont synonymes de bonne qualité. Ils sont capables d’économiser des dizaines d’euros, pour s’approprier les dernières chaussures de Nike. Ils investissent dans certaines marques et restent fidèles à ces dernières. C’est un deuxième facteur d’influence sur le marché économique pour les entreprises. Les jeunes sont les consommateurs de demain. Ils les touchent de plus en plus jeunes, pour les fidéliser et ainsi garder une grande part de marché dans les années qui suivent. Dans certaines publicités, ils sont presque pris « au berceau ». Je vous envois sur un site que j’ai trouvé très intéressant. Ils traitent des enfants dans la publicité : http://www.automotive-marketing.fr/127/lenfant-cible-marketing. Un article qui m’a fait beaucoup réfléchir. Je peux comprendre que la publicité s’attaque aux adolescents, ils sont presque des adultes. Mais se servir d’enfants pour atteindre les consommateurs, parfois, ils vont peut être un peu trop loin.

            Les adolescents opèrent une influence très importante dans de leurs familles. Selon une enquête d’Ipsos-Sofinco auprès de parents européens (avril 2003), les jeunes influencent l’achat de vêtements à 84%, au niveau des loisirs 80% et des produits alimentaires 76%. Mesdemoiselles, nous avons toutes accompagnées notre mère, au moins une fois,  pour une session shopping où nos conseils ont été incontournables. Une mère à la mode c’est mieux qu’une mère « has been ». Nous savons toutes bien que notre avis compte pour elles, de femmes qui veulent continuer à être à la mode. Pour les jeunes hommes, ils jouent plus sur une influence technologique au sein de leurs familles. En effet, une famille s’équipera beaucoup plus vite des derniers appareils technologiques si elle compte parmi elle des adolescents. Je parle par expérience, mes parents se sont équipés d’un ordinateur lors de mon entrée au collège. Selon mon père, c’était un outil « indispensable » pour ma scolarité. Je pense qu’ils auraient attendu plus longtemps si j’avais été plus jeune.

            Les ados ont donc un double rôle. Ils jouent d’interfaces pour les grandes marques, mais ils sont aussi eux même des consommateurs. Des enjeux multiple que l’ont retrouve dans les publicités. Je pense qu’il faut tout de même faire attentions à ne pas aller trop loin. Les adolescents restent tout de même des enfants, et non des outils commerciaux que l’on manipule.

 

Mélanie Diaz

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Commentaires
J
Ton article m'a beaucoup inspiré pour mon sujet d'histoire des arts, mais je voudrais savoir comment les marques influencent les jeunes? c'est-à-dire comment leur comportement peut être influencé par celles-ci?
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