Histoire à succès

C'est en feuilletant Le monde magazine, que je suis tombée sur un article de converse assez sympa et très illustrateur. tout d'abord, je releve une phrase dite par Jacques Royer (PDG du groupe royer, c'est-à-dire le premier du négoce de chaussures en France) : "franchement, ces chaussures (converse) ne sont pas très belles...mais elles sont tellement sympathiques, tellement souriantes !". 

Comme on l'a toujours dit est rappelé au long du blog, Converse est la basket universelle par excellence, elle a réussi a convaincre toutes les générations et les différents milieux sociaux. Jacques Royer reprend les rênes en 1983 avec son frère, signe avec des grands de la mode des contrats de licence pour développer des chaussures sous leur marque. Il decida de tenter de créer le boom, le buzz de la converse.  Ainsi son processus se forma en 6 étapes : 

- fournir en majorité aux magasins de vêtements pour rentrer dans la mode, pas comme un produit tendance mais comme un produit indispensable, primordial.

- cibler la quadragénaire parisienne travaillant dans la communication ou la mode, afin d'avoir un avis important et qui se propage.

- attribuer des prix raisonnable pour permettre de craquer pour 3paires au lieu d'une.

- déclencher chez le client un réflexe pavlovien, grâce a la fausse pénurie, c'est-à-dire  : j'aime, j'achete, plus tard il n'y en aura plus.

- jouer la créativité (nouvelle matiere, couleur...).

- glisser de la publicité dans les journaux britanniques ultra tendance.

Sinon Jacques ne s'inquiète pas pour le renouvellement de la licence converse (fin 2011) même si le prix a payé risque d'accroitre très fortement.

j'ai trouvé que l'article reflété très bien la société, et les actes de mode mis en place pour attiré le client, le pousser dans un achat qui n'est a la base pas vitale et important a la survie. Converse devient alors un besoin primaire aujourd'hui pour etre et ressembler aux stars, même si à l'heure ou j'écris cet article je n'ai moi même pas de converse...mais je ne pourrais plus résister a m'en acheter d'ici un moi voire moins.

aude-lise ferrari